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Vet. Res.
Volume 33, Number 6, November-December 2002
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Page(s) | 661 - 668 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/vetres:2002047 | |
How to cite this article | Vet. Res. (2002) 661-668 |
DOI: 10.1051/vetres:2002047
Antioxidant systems and lymphocyte proliferation in the horse, sheep and dog
Elisabetta Chiaradiaa, Alberto Gaitia, Lucia Scaringib, Paola Cornacchioneb, Pierfrancesco Marconib and Luca Avelliniaa Department of Technology and Biotechnology of Animal Production, University of Perugia, via S. Costanzo 4, 06126 Perugia, Italy
b Department of Clinical and Experimental Medicine, University of Perugia, Perugia, Italy
(Received 31 July 2001; accepted 26 March 2002)
Abstract
To better define the species-specific antioxidant systems and to ascertain
the influence of the intracellular redox status on the immune system of different
animal species, we determined lymphocyte glutathione peroxidase (GSHPx) activity,
plasmatic glutathione levels (GSH) and the effect of H
2O
2 on the responsiveness
of lymphocytes to proliferative stimuli. Among the three species considered,
sheep presented the lowest plasmatic GSH and the highest lymphocyte GSHPx activity.
On the contrary, dogs showed an inverted pattern (high GSH - low GSHPx). Horses displayed
intermediate values for both parameters analysed. The effect of H
2O
2 on the
proliferative capacity of lymphocytes was the same for all three species; the 200
M
dose in particular was strongly inhibiting. Each species, however, showed different rates
of inhibition: sheep exhibited the highest sensitivity to the antiproliferative
effect of H
2O
2. Our results confirmed that high H
2O
2 concentrations (200
M)
are noxious for the cellular functions of all animals; however this effect is mediated
by a rigorously species-specific relationship between the intracellular reactive
oxygen species (ROS) and the molecular systems involved in cell proliferation.
Résumé
Systèmes anti-oxydants et prolifération lymphocytaire chez le cheval, le mouton
et le chien.
Afin de définir l'influence de l'activité oxydo-réductrice
intracellulaire sur le système immunitaire de différentes espèces animales,
nous avons évalué l'activité de la glutathione peroxydase (GSHPx) lymphocytaire,
de la glutathione (GSH) plasmatique et l'effet du peroxyde d'hydrogène (H
2O
2)
sur la réponse des lymphocytes aux stimulations prolifératives. Parmi les trois
espèces considérées, les moutons présentaient les plus faibles concentrations
mineures en GSH plasmatique et l'activité du GSHPx lymphocytaire la plus élevée.
Par contre, les chiens montraient un profil inverse (faible activité du GSHPx
et concentration de GSH élevée). Les chevaux présentaient des valeurs moyennes
pour les deux paramètres évalués. Les effets du H
2O
2 sur la capacité proliférative
des lymphocytes ont été les mêmes dans les trois espèces étudiées, en particulier
une dose de 200
M s'est révélée fortement inhibitrice. Cependant, chaque espèce
a montré des taux différents d'inhibition ; les moutons ont présenté une sensibilité
maximale aux effets antiprolifératifs du H
2O
2. Nos résultats confirment que les
concentrations élevées de H2O2 sont nocives pour la fonction cellulaire de tous
les animaux. Par ailleurs, cet effet dépend, dans le contexte de la spécificité
d'espèce, de la relation existant entre la concentration des dérivés réactifs à
l'oxygène (ROS) intracellulaire et les systèmes moléculaires mis en jeu lors de
la prolifération cellulaire.
Key words: horse / sheep / dog / reactive oxygen species / species-specific cellular signalling
Mots clés : cheval / mouton / chien / dérivé réactif à l'oxygène / signalement intracellulaire espèce-spécifique
Correspondence and reprints: Alberto Gaiti Tel: (39) 75 5857763; fax: (39) 75 5857751;
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