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Issue
Vet. Res.
Volume 33, Number 5, September-October 2002
Parasitism in herbivores: evolution of breeding management and environmental demand
Page(s) 449 - 453
DOI https://doi.org/10.1051/vetres:2002031
How to cite this article Vet. Res. (2002) 449-453


Vet. Res. 33 (2002) 449-453
DOI: 10.1051/vetres:2002031

Towards a lower prevalence of Oestrus ovis infections in sheep in a temperate climate (south west France)

Philippe Jacquiet and Philippe Dorchies

UMR INRA/ENVT 959, Physiopathologie Infectieuse et Parasitaire des Ruminants, École Nationale Vétérinaire, 23 chemin des Capelles, 31076 Toulouse, France

(Received 21 November 2001; accepted 26 February 2002)

Abstract
Oestrus ovis larvae are obligatory parasites of the nasal and sinus cavities of sheep and goats. In the temperate climate of western Europe, fly attacks occur between May and October and the first stage larvae arrest their development within the host between October and February. Oestrosis clinical signs such as nasal discharge and sneezing are well known by sheep breeders in southwest France. According to veterinarian recommendations, most of them treat their animals with long lasting fasciolicides once a year at least, mainly during the fly activity period and at the beginning of the hypobiotic period (when the parasitic population is only constituted of larvae). The consequences of these therapeutic programs were analysed in a local slaughterhouse by larval counts. Both prevalence and intensities of O. ovis infections decreased between 1989-1991 (before the use of systematic treatments) and 1996-1998 (after the spread of these treatments). The use of systematic treatments during the fly activity period and the beginning of the hypobiotic period seems to be very efficient in O. ovis control and could theoretically lead to a possible `eradication' program as with cattle hypodermosis. Nevertheless the presence of parasites in apparently healthy goats, the possibility for a fly generation to develop before the first treatment in July-August and the succession of several fly generations all around the year in southern Mediterranean and tropical countries will maintain O. ovis infections. Furthermore, there are increased concerns about drug residues on consumer health and environment and this is the basis for the prospect of alternative strategies in O. ovis control.

Résumé
Vers une diminution de la prévalence des infestations par Oestrus ovis chez le mouton en climat tempéré (Sud Ouest de la France). Les larves d'Oestrus ovis sont des parasites obligatoires des cavités nasales et sinusales des moutons et des chèvres. Dans les climats tempérés d'Europe de l'Ouest, les attaques des mouches adultes ont lieu entre mai et octobre et le premier stade larvaire arrête son développement chez l'hôte entre octobre et février. Les signes cliniques comme le jetage et les éternuements sont bien connus des éleveurs du sud ouest de la France. Selon les recommandations des vétérinaires praticiens, beaucoup d'entre eux traitent leurs animaux avec des produits rémanents comme le closantel, une ou deux fois par an, pendant la période d'activité des mouches et au début de la période d'hypobiose. Les conséquences de ces programmes de chimioprévention ont été analysées lors d'enquêtes en abattoirs. La prévalence et l'intensité des infestations par O. ovis chez les ovins ont diminué entre 1989-1991 (soit avant la mise en place de ces programmes) et 1996-1998 (soit après la diffusion et l'application de ces programmes). L'utilisation systématique de traitements rémanents pendant la période d'activité des mouches adultes semble très efficace dans le contrôle des populations d'O. ovis et pourrait même conduire à une " éradication " de ce parasite comme dans le cas de l'hypodermose bovine. Toutefois, le refus de certains éleveurs d'appliquer ces traitements, l'infestation silencieuse des chèvres et la possibilité pour une première génération de mouches de se développer avant le premier traitement de juillet-août limitent l'efficacité de ces mesures. De plus, l'intérêt croissant des pouvoirs publics et des consommateurs pour les résidus médicamenteux dans les produits d'origine animale conduit à envisager des solutions alternatives pour le contrôle des populations d'O. ovis.


Key words: Oestrus ovis / sheep / goat / systematic treatment / prevalence

Mots clés : Oestrus ovis / mouton / chèvre / traitement systématique / prévalence

Correspondence and reprints: Philippe Jacquiet Tel.: (33) 5 61 19 39 67; fax: (33) 5 61 19 39 44;
    e-mail: p.jacquiet@envt.fr

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