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Vet. Res.
Volume 33, Number 5, September-October 2002
Parasitism in herbivores: evolution of breeding management and environmental demand
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Page(s) | 439 - 447 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/vetres:2002030 | |
How to cite this article | Vet. Res. (2002) 439-447 |
Vet. Res. 33 (2002) 439-447
DOI: 10.1051/vetres:2002030
Fasciola hepatica and Paramphistomum daubneyi: changes in prevalences of natural infections in cattle and in Lymnaea truncatula from central France over the past 12 years
Christian Magea, Henri Bourgneb, Jean-Marc Toullieub, Daniel Rondelaudc and Gilles Dreyfussca nstitut de l'Élevage, Ester Technopole, 87069 Limoges et Groupement de Défense Sanitaire de la Corrèze, rue Gaston-Ramon, 19000 Tulle Cedex, France
b Laboratoire Vétérinaire Départemental de la Corrèze, Le Treuil, 19000 Tulle Cedex, France
c UPRES EA no 3174, Facultés de Médecine et de Pharmacie, 2 rue du Docteur-Raymond-Marcland, 87025 Limoges Cedex, France
(Received 5 November 2001; accepted 5 March 2002)
Abstract
A retrospective study was carried out over a 10- to 12-year period to analyse
the changes in prevalences of natural fasciolosis and paramphistomosis among
cattle and snails in central France, and to determine the causes which had induced
these changes. The prevalences of natural fasciolosis in cattle increased from
1990 to 1993 (13.6% to 25.2%) and diminished afterwards up to 1999 (at 12.6%).
Those of natural paramphistomosis showed a progressive increase between 1990
and 1999 (from 5.2 to 44.7%). The prevalences of natural infections and the
numbers of free rediae counted in the snails (Lymnaea truncatula) infected
with F. hepatica did not show any significant variations over time.
By contrast, the prevalences of natural paramphistomosis in snails
significantly increased from 1989 to 1996 and remained afterwards in
the same range of values (3.7-5.3%), while the number of free rediae
significantly increased up to 2000 (from a mean of 6.5 to 13.8 rediae
per infected snail, respectively). Three hypotheses may explain the increase
of paramphistomosis in cattle and snails: a better quality of diagnosis for
the detection of P. daubneyi eggs in veterinary analysis laboratories,
the use of specific molecules in the treatment of cattle fasciolosis since 1993,
and the lack of an effective treatment up to now against cattle paramphistomosis.
Since the objective of most farmers in central France is to obtain the
highest antiparasitic efficiency with a single treatment of cattle per year,
it is reasonable to assume that the prevalence of bovine paramphistomosis
will continue to increase in the future.
Résumé
Fasciola hepatica et Paramphistomum daubneyi : changements dans les
prévalences des infestations naturelles chez les bovins et chez Lymnaea
truncatula
dans le centre de la France au cours des 12 dernières années.
Une étude rétrospective a été réalisée sur une période de 10 à 12 années
pour analyser les modifications qui se sont produites dans les prévalences
de la fasciolose et de la paramphistomose naturelles chez les bovins et
les limnées du centre de la France, et pour déterminer les causes qui ont
provoqué ces changements. Chez les bovins, la prévalence de la fasciolose
naturelle s'est accrue entre 1990 et 1993 (de 13,6 à 25,2 %) avant de
diminuer par la suite jusqu'en 1999 (à 12,6 %). Celle de la paramphistomose
naturelle a augmenté de manière progressive entre 1990 et 1999 (de 5,2 à 44,7 %).
La prévalence de l'infestation naturelle avec F. hepatica et le nombre de rédies
libres chez Lymnaea truncatula n'ont pas montré de variations significatives
dans le temps. Par contre, la prévalence de l'infestation naturelle avec
Paramphistomum daubneyi chez les limnées a présenté une augmentation significative
entre 1989 et 1996 avant de rester ensuite dans la même gamme de valeurs (3,7-5,3 %),
tandis que le nombre de rédies libres a augmenté jusqu'en 2000 (de 6,5 à 13,8 rédies
en moyenne par mollusque infesté). Trois hypothèses peuvent expliquer cet
accroissement de la paramphistomose chez les bovins et les mollusques : une meilleure
qualité dans le diagnostic des oeufs de P. daubneyi au niveau des laboratoires
d'analyses vétérinaires, l'emploi de molécules spécifiques dans le traitement
de la fasciolose chez les bovins depuis 1993, et le manque actuel d'un traitement
efficace contre la paramphistomose. Comme l'objectif de la plupart des éleveurs
dans le centre de la France est d'obtenir la meilleure efficacité antiparasitaire
avec un seul traitement annuel, il est raisonnable de penser que la prévalence
de la paramphistomose bovine continuera d'augmenter dans l'avenir.
Key words: cattle / fasciolosis / Limousin region / Lymnaea truncatula / paramphistomosis
Mots clés : bétail / fasciolose / région du Limousin / Lymnaea truncatula / paramphistomose
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