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Vet. Res.
Volume 33, Number 5, September-October 2002
Parasitism in herbivores: evolution of breeding management and environmental demand
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Page(s) | 491 - 507 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/vetres:2002035 | |
How to cite this article | Vet. Res. (2002) 491-507 |
Vet. Res. 33 (2002) 491-507
DOI: 10.1051/vetres:2002035
Anthelmintic resistance in nematodes of horses
Ray M. KaplanDepartment of Medical Microbiology and Parasitology, College of Veterinary Medicine, University of Georgia, Athens, GA 30602, USA
(Received 18 December 2001; accepted 2 April 2002)
Abstract
Suppressive anthelmintic treatment strategies originally designed to control
Strongylus vulgaris in horses were extremely successful in reducing morbidity
and mortality from parasitic disease. Unfortunately, this strategy has inadvertently
resulted in the selection of drug-resistant cyathostomes (Cyathostominea), which are
now considered the principal parasitic pathogens of horses. Resistance in the
cyathostomes to benzimidazole drugs is highly prevalent throughout the world,
and resistance to pyrantel appears to be increasingly common. However, there are
still no reports of ivermectin resistance in nematode parasites of horses despite
20 years of use. It is unknown why resistance to ivermectin has not yet emerged,
but considering that ivermectin is the single most commonly used anthelmintic in
horses most parasitologists agree that resistance is inevitable. The fecal egg
count reduction test is considered the gold standard for clinical diagnosis of
anthelmintic resistance in horses, but diagnosis is complicated by lack of an
accepted standard for the performance of this test or for the analysis and
interpretation of data. Presently there is very little data available on the
molecular mechanisms of anthelmintic resistance in cyathostomes;
-tubulin gene
is the only anthelmintic-resistance associated gene that has been cloned. The increasingly
high prevalence of anthelmintic-resistant cyathostomes must be taken into account when
designing worm control programs for horses. Strategies to decelerate further
selection for drug resistance thereby extending the lifetime of currently effective
anthelmintics should be implemented whenever possible. Considering the nature of
the equine industry in which horses often graze shared pastures with horses from
diverse locations, transmission and widespread dispersal of resistant parasites
is virtually assured. A proactive approach to this problem centered on understanding
the molecular basis of anthelmintic resistance in cyathostomes is required if we
are to expect chemical control of nematodes in horses to remain a viable element
of parasite control in the future.
Résumé
La résistance aux anthelmintiques chez les nématodes des chevaux. Les stratégies
des traitements anthelmintiques mises en place à l'origine pour contrôler Strongylus
vulgaris
chez les chevaux ont été extrêmement efficaces pour réduire la morbidité
et la mortalité dues aux maladies parasitaires. Malheureusement, ces stratégies
ont eu pour conséquence la sélection de cyathostomes (Cyathostominea) résistants
aux anthelmintiques, qui sont désormais considérés comme les principaux agents
pathogènes parasitaires du cheval. La résistance aux benzimidazoles chez les
cyathostomes a une très forte prévalence à travers le monde, et la résistance
au pyrantel semble de plus en plus répandue. Cependant, aucune résistance à
l'ivermectine n'a été rapportée chez les nématodes parasites des chevaux malgré
20 ans d'utilisation. Les raisons pour lesquelles cette résistance n'a pas
encore émergé sont inconnues, mais étant donné que l'ivermectine est l'anthelmintique
le plus utilisé chez le cheval, la plupart des parasitologistes pensent que cette
résistance est inévitable. Le test de réduction du nombre des oeufs dans les
fèces est considéré comme le test de référence pour le diagnostic clinique de
la résistance aux anthelmintiques chez les chevaux, mais l'absence de normes
établies pour la réalisation de ce test ou pour l'analyse et l'interprétation
des données complique le diagnostic. Actuellement il y a très peu de données sur
les mécanismes moléculaires de la résistance aux anthelmintiques chez les
cyathostomes ; seul le gène associé à la résistance aux anthelmintiques qui
a été cloné est celui de la
-tubuline. L'augmentation de la prévalence des
cyathostomes résistants aux anthelmintiques doit être prise en compte lors de la
mise en place des programmes de contrôle des vers chez les chevaux. Des stratégies
permettant de ralentir le phénomène de sélection de la résistance aux anthelmintiques,
et par conséquent augmentant la durée de vie des anthelmintiques aujourd'hui efficaces,
doivent être mises en place chaque fois que cela est possible. Considérant la nature
de l'industrie équine, dans laquelle des chevaux provenant de diverses sources sont
mis en pâture ensemble, la transmission et la large dispersion de parasites résistants
est virtuellement assurée. Une façon active d'aborder ce problème, centrée sur la
compréhension des bases moléculaires de la résistance aux anthelmintiques chez les
cyathostomes, est nécessaire si nous voulons que la lutte chimique contre les
nématodes des chevaux demeure pour l'avenir un élément durable du contrôle
antiparasitaire.
Key words: cyathostome / anthelmintic / resistance / nematode / horse
Mots clés : cyathostome / anthelmintique / résistance / nématode / cheval
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