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Vet. Res.
Volume 33, Number 1, January-February 2002
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Page(s) | 101 - 106 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/vetres:2001010 | |
How to cite this article | Vet. Res. (2002) 101-106 |
Vet. Res. 33 (2002) 101-106
DOI: 10.1051/vetres:2001010
Microbial protein production determined by urinary allantoin and renal urea sparing in normal and low protein fed Corriedale sheep
Islamey Tebota, Alejandro Britosa, Jean Marie Godeaub and Alberto Cirioaa Departamento de Fisiología, Facultad de Veterinaria, Lasplaces 1550, C.P. 11600, Montevideo, Uruguay
b Chaire de Biochimie Normale et Pathologique, Faculté Vétérinaire de Liège, Belgium
(Received 11 January 2001; accepted 17 September 2001)
Abstract
The aim of the present study was to compare the amount of microbial N entering the
duodenum and the efficiency of N utilisation for microbial protein synthesis in
normal (NP, 17.4 g N/d) and low protein (LP, 7.5 g N/d) fed Corriedale sheep.
Renal functional tests for urea handling studies, and determination of urinary
allantoin as an indirect method to estimate the microbial protein production were used.
Although the N intake was 57% lower in LP sheep, the microbial N production was not
very different between both diets (NP: 3.99
0.01 vs. LP: 3.79
0.02 g/d,
P < 0.05).
The efficiency of the microbial protein synthesis in the rumen, expressed as grams
of microbial N per kg of digestible organic matter apparently digested in the rumen,
was not statistically different for both diets. The urinary elimination of urea was
reduced by 84% in LP sheep, essentially due to an important decrease in both renal
plasma flow (
) and glomerular filtration rate (
). These haemodynamic changes
would also reduce the filtered load and the urinary elimination of allantoin,
thereby leading to an underestimation of the amount of microbial protein entering
in the duodenum. Since the renal urea spared by the kidneys remains in the blood,
it limits the drop of the available urea for ruminal recycling consecutive to a
low nitrogen diet.
Résumé
Production de protéine microbienne mesurée par l'allantoïne urinaire et épargne
rénale d'urée chez des moutons Corriedale en sous-alimentation protéique.
L'objectif de cette étude a été de comparer la quantité d'azote microbien entrant
dans le duodénum et l'efficacité de l'utilisation de l'azote pour la synthèse
de protéines microbiennes, chez des moutons Corriedale soumis à un régime
normoprotéique (NP, 17,4 g N/j) ou hypoprotéique (LP, 7,5 g N/j). Des tests de
fonctionnement rénal pour étudier les transferts d'urée, et le dosage de
l'allantoïne pour estimer la production de protéine microbienne ont été utilisés.
Malgré une ingestion d'azote réduite de 57 % chez les moutons LP, la production
d'azote microbien n'a pas été très différente entre les deux régimes
(NP: 3,99
0,01 vs. LP: 3,79
0,02 g/j,
P < 0,05). L'efficacité de la
synthèse protéique microbienne dans le rumen, exprimée en grammes d'azote
microbien par kg de matière organique apparemment digérée dans le rumen,
n'a pas été statistiquement différente dans les deux régimes. L'élimination
urinaire d'urée a été réduite de 84 % chez les moutons LP, grâce essentiellement
à une importante diminution du débit plasmatique rénal (
) et de la filtration
glomérulaire (
). Ces modifications hémodynamiques réduisant également la
charge filtrée et la quantité d'allantoïne éliminée, peuvent être responsables
d'une sous estimation de la quantité de protéine microbienne entrant dans le duodénum.
L'urée épargnée au niveau rénal restant dans le sang, limite la baisse de l'urée
disponible pour le recyclage dans le rumen, observée lors des régimes pauvres en azote.
Key words: microbial protein / allantoin / urea / sheep
Mots clés : protéine microbienne / allantoïne / urée / mouton
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