DOI: 10.1051/vetres:2000122
Vet. Res. 31 (2000) 313-327
Herd factors associated with the seroprevalences
of four major respiratory pathogens in slaughter pigs from farrow-to-finish pig herds
Dominiek Maesa - Hubert Deluykera - Marc Verdoncka
- Frans Castryckb - Cora Miryb - Bernard Vrijensc -
Aart de Kruifa
aDepartment of Reproduction, Obstetrics and Herd Health, Faculty of Veterinary
Medicine, University of Ghent, Salisburylaan 133, 9820 Merelbeke, Belgium
bRegional Veterinary Investigation Centre, Industrielaan 15, 8820 Torhout, Belgium
cDepartment of Applied Mathematics and Computer Science, Faculty of Sciences,
Krijgslaan 281, 9000 Ghent, Belgium
(Received 28 September 1999; accepted 13 January 2000)
Abstract:
The objective of this study was to investigate sero-epidemiological aspects of Mycoplasma
hyopneumoniae (Mh), influenza H1N1 and H3N2 viruses and Aujeszky disease virus (ADV) in
fattening pigs from 150 randomly selected farrow-to-finish pig herds. Different herd
factors were examined as potential risk indicators for the percentage of pigs with
antibodies against the 4 pathogens. The median within-herd seroprevalences of the
pathogens were: Mh 76%, H1N1 100%, H3N2 40% and ADV 53%. There was a positive association
between the seroprevalences of both influenza viruses, and a negative association between
the seroprevalences of ADV and H1N1. The percentage of pigs seropositive for Mh increased
with the purchase of gilts and with the season (slaughter date in March-April).
The within-herd seroprevalences of both influenza viruses were higher in the case of a
higher density of pig herds in the municipality. A higher number of fattening pigs per pen
additionally increased the risk of being seropositive for H3N2. The percentage of pigs with
anti-gE-antibodies against the wild type ADV increased with higher airspace stocking density
in the finishing unit, increasing herd size, increasing number of pig herds in the
municipality and slaughter date in March-April. Increased seroprevalences for these 4
respiratory pathogens were mostly associated with pig density in the herd and its vicinity,
the winter period, and with the purchase of gilts. Purchase of gilts, number of fattening
pigs per pen and airspace stocking density are risk factors that can be managed directly by
farmers striving to attain a high respiratory health status of pigs.
Keywords:
pig / respiratory infections / seroprevalence / epidemiology
Résumé:
Facteurs de risque associés à la séroprévalence des 4 principaux agents pathogènes
respiratoires chez le porc charcutier provenant d'élevages naisseurs-engraisseurs.
L'objectif de ce travail est d'étudier les aspects séro-épidémiologiques vis-à-vis de
Mycoplasma hyopneumoniae (Mh), des virus H1N1 et H3N2 de la grippe porcine et du virus
de la maladie d'Aujeszky (VMA) chez des porcs charcutiers provenant de 150 élevages
naisseurs-engraisseurs. Les caractéristiques d'élevages ont été étudiées comme étant
des indicateurs de risque potentiel de séroprévalence des 4 agents pathogènes. Les
séroprévalences médianes à l'échelle des élevages étaient: Mh 76 %, H1N1 100 %, H3N2
40 % et VMA 53 %. Une relation positive était observée entre les séroprévalences des deux
virus grippaux. En revanche, une relation négative était mise en évidence entre la
séroprévalence de la grippe (virus H1N1) et celle du VMA. Le pourcentage de porcs
séropositifs vis-à-vis de Mh était plus élevé dans les porcheries où les éleveurs avaient
introduit de nouvelles cochettes pour la reproduction et lorsque les porcs étaient abattus
en mars-avril. La séroprévalence des deux virus grippaux était plus élevée dans les
localités à forte densité d'élevages porcins et le risque de séroconversion vis-à-vis du
virus H3N2 de la grippe porcine augmentait avec le nombre de porcs dans les unités
d'engraissement. Le risque de trouver des animaux porteurs d'anticorps anti-gE dirigés
contre les souches sauvages du VMA augmentait aussi avec le nombre de porcs présents
dans les unités d'engraissement, la taille des élevages, le nombre de porcs dans la localité
et les abattages en mars-avril. La séroprévalence vis-à-vis de ces 4 agents pathogènes
respiratoires était le plus souvent associée avec la densité de porcs dans les élevages
et dans le voisinage, la saison hivernale et après l'acquisition de cochettes pour la
reproduction. L'introduction de nouvelles cochettes dans les porcheries, le nombre de
porcs par case dans les unités d'engraissement et la densité de population sont des facteurs
de risque qui peuvent être contrôlés directement par les exploitants qui veulent atteindre
un niveau sanitaire élevé vis-à-vis des maladies respiratoires du porc.
Mots clé :
porc / infections respiratoires / séroprévalence / épidémiologie
Correspondence and reprints: Dominiek Maes
tel.: (32) (0)9 264 75 41;
Dominiek.Maes@rug.ac.be
Copyright INRA, EDP Sciences